Exposition passée

Illusions perdues - un film, un roman

Du 16/09 au 24/10/2021

Horaires : 10h et 18h.

Plein tarif / Tarif réduit : -

Les romans de Balzac se prêtent volontiers aux adaptations cinématographiques si l’on en juge au grand nombre de films (plus de 170) qui se fondent sur sa vie ou son oeuvre.

L’écrivain a voulu, avec La Comédie humaine, se livrer à une analyse poussée du fonctionnement de la société, laquelle reste valable en tout lieu et en toute époque. Par sa finesse et son ampleur, cette réflexion confère une dimension universelle à l’oeuvre, ce qui explique son très large succès dans le monde et l’attrait des musiciens, peintres ou cinéastes qui, aujourd’hui comme hier, prennent La Comédie humaine comme source d’inspiration.

Que retenir aujourd’hui de cette formidable leçon de vie ? Quelles sont les questions qui restent d’actualité ? Xavier Giannoli propose une réponse claire, qui est matérialisée dans la maison de Balzac avec la présentation des principaux accessoires du film : billets de banque, tickets d’entrée pour l’Opéra, programmes de théâtre, partitions, publicités, caricatures, journaux, photographies de plateaux et quelques-uns des costumes les plus spectaculaires. L’art, le succès et l’argent à travers la presse, les rêves et les déceptions de l’ambitieux, le tout observé par Balzac, et adapté par le cinéma pour le plaisir de tous.

Le film Illusions perdues maintient le récit sous le règne de Louis XVIII. Si le scénario ne retient que la deuxième des trois parties que compte Illusions perdues, « Un grand homme de province à Paris », la plupart des dialogues comme les commentaires du narrateur restent très proches du roman. Le film privilégie toutefois l’un des thèmes abordés par Balzac : la domination exercée sur le talent et l’art par l’argent, le pouvoir et les médias.

L’exposition dialogue avec les collections permanentes de la maison de Balzac, qui présentent dans l’ancienne salle à manger et la chambre d’ami, la gigantesque fresque de La Comédie humaine. Sous les vitrines s’alignent les 250 personnages de l’oeuvre de l’écrivain. Cette galerie de portraits est issue de l’exceptionnelle collection de 600 plaques typographiques du musée, dont les plus anciennes ont été utilisées pour l’édition Furne parue du temps de Balzac.

Partenaire : Gaumont.