Dossier pédagogique

Décorez votre intérieur à la façon de Balzac. Le Boudoir

Le pendant féminin du cabinet masculin est le boudoir. Les femmes s’y retirent pour bouder la compagnie et être seules.
Au XVIIIème siècle, c’est donc l’une des pièces les plus intimes, feutrées et raffinées de la maison.
Souvent de forme circulaire, elle abrite les jeux de la séduction dans une scénographie faite d’une multitude d’étoffes,
rideaux, portières, draperies, passementeries…Mais chez Balzac, c’est aussi le lieu du mensonge.
Ainsi les lumières y sont toujours filtrées, ce qui ajoute au mystère.
Le boudoir aurait même une influence sur les gouvernements, car le pouvoir s’y joue, les intrigues s’y tissent.
La vie privée et la vie publique s’y disputent dans un équilibre tangent.
Auparavant secret et clos, dans La Comédie humaine, les portes du boudoir s’ouvrent, ce qui permet d’épier.
On se lance des défis.
« Se glisser dans un boudoir d’une belle maitresse que lui cache un ami » (Le Cousin Pons).
Si on y est reçu, les confidences pourront y être déposées, car le boudoir demeure encore intime et propice au repli sur soi.
Le divan est l’élément clé. On y rêve, on y pleure, on y ment, on y tue.

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