Depuis 2010, ce sont plus de 550 portraits de Balzac, sculptés, peints, dessinés, de toutes les dimensions, qu’a réalisés Martine Martine. Habitée, hantée par Balzac – comme elle le constate elle-même en se demandant si tout cela est bien normal – elle continue inlassablement de témoigner, sous les traits massifs de l’écrivain, d’une densité picturale, d’une force et d’une puissance expressive dont on ne trouve guère l’équivalent que chez Rodin. Faut-il voir, dans les recherches sans fin sur Balzac de Martine Martine comme dans celles de Rodin l’écho de leurs interrogations sur le génie créateur ? Ces cinq petites peintures s’offrent comme une évocation de la série de portraits de Balzac la plus impressionnante et la plus variée jamais produite par un artiste.
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