ACTUALITES LITTERAIRES AUTOUR DE BALZAC. "LES ETAGES DE LA VIE". RENCONTRE AVEC LES CONTRIBUTEURS DU MAGASIN DU XIXE SIECLE

01/02/2025

Horaires : de 14h30 à 17h30

Public :

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La Maison de Balzac est heureuse d'inviter l'équipe de la revue annuelle "Le Magasin du XIXème siècle", dont le dernier numéro a été publié en décembre 2024.
Ce numéro 14 est consacré à la façon dont les habitants d'un immeuble de la moitié du XIXème siècle ont de cohabiter.
A partir de la fascinante coupe de l'illustrateur Bertall, qui a bien évidemment inspiré Perrec pour La Vie mode d'emploi, nous entrerons en plein dans la stratification des couches sociales de bas en haut ou de haut en bas, c'est selon, autant de styles de vie.

Balzac nous sera un guide d’autant plus sûr qu’il est le premier qui s’est intéressé, dès 1831 dans un article intitulé Les Voisins, aux émois de la nouvelle vie étagée, qui est aussi une vie en vis-à-vis, où l’on n’ignore rien de « la couleur des meubles du voisin ».
Contemplant les « hautes maisons » qui s’élèvent sur les boulevards, Edmond Texier en prend une au hasard et monte « sans reprendre son souffle les cinq étages de la vie humaine à Paris ». Cette page de son Tableau de Paris est illustrée par le dessin de Bertall déjà paru dans Le Diable à Paris en 1845 sous le titre : « Coupe d’une maison parisienne, le 1er janvier 1845 ». Et Texier de s’émerveiller des découvertes qu’il pourrait faire si, ayant la « béquille d’Asmodée », il lui « était permis de promener le lecteur dans tous ces intérieurs si divers et si caractéristiques de l’existence parisienne ! » Et de passer en revue le mobilier humain qui hante les cinq étages : au rez-de-chaussée, « madame la concierge |…]. Au premier, Monsieur bâille et Madame dort en attendant les visites. Au second la floraison des vertus domestiques : le père, la mère, les enfants et les joujoux […] Au troisième le propriétaire qui vient réclamer le terme échu […] au quatrième l’ouvrier sans argent, sa femme en pleurs et ses enfants sans feu… Le philosophe forcé d’avoir recours à son parapluie tout grand ouvert pour se protéger contre l’infiltration des eaux pluviales. »

Animée par les contributeurs de ce numéro du Magasin du XIXe siècle, la réunion, consistera en brefs retours sur les exposés, en lectures de textes du XIXe siècle sur la problématique du jour puisés dans son « Florilège », en projection des illustrations en couleurs du Magasin, en échanges avec le public.
A coup sûr, foisonnant, riche  et passionnant.

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