Horaires : de 15h30 à 17h00
Public :
26/02/2017
Horaires : de 15h30 à 17h00
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En effet, le directeur de l’Opéra national de Paris, Stéphane Lissner initie un cycle de créations mondiales d’opéras dont les livrets s’appuient sur les classiques de la littérature française et pour commencer, c’est au compositeur italien Luca Francesconi qu’il a passé commande avec Trompe-la-mort. Bérénice de Racine et Le Soulier de satin de Claudel suivront. En choisissant, Jacques Collin, le compositeur s’empare de la figure tutélaire de La Comédie humaine, sa « colonne vertébrale » nous dit Balzac. À la fois, Vautrin, Trompe-la-mort, Saint-Estève et l’abbé Herrera, c’est l’as de la métamorphose. Personnage hors norme, ancien forçat échappé du bagne, il finira chef de la Sûreté, un parcours identique à celui de Eugène-François Vidocq dont l’écrivain s’est inspiré.
Luca Francesconi explique les arcanes de sa création qui embrasse Les Illusions perdues et Splendeurs et misères des courtisanes. Mis en scène par Guy Cassiers pour sa première collaboration avec l’Opéra de Paris, ce tableau d’une société à trois niveaux perméables reprend à sa façon la question posée par Balzac : « Le monde n’est-il pas un théâtre ? »